11/04/2016
Six missions attendent les équipes du 4 au 8 avril. Objectif : confronter les robots à la réalité du terrain. Ils devront notamment faire face à :
- une simulation de fuite de gaz par ultrasons (acoustique),
- des obstacles placés aléatoirement sur le parcours,
- des alarmes/bruits anormaux/interférences,
- une coupure du système de communication (WIFI),
- une source de chaleur suspecte,
- des incohérences entre les modèles 3D du site et le terrain.
Grâce à leur intelligence artificielle, les robots devront détecter les anomalies, analyser chaque nouvelle situation et adopter le comportement adéquat : se rendre de manière autonome vers la zone de sûreté désignée en cas d’urgence, alerter l’opérateur, etc.
Le jury testera ainsi leur capacité à gérer des situations inattendues et potentiellement à risque.
Cette année, les robots effectueront un compte-rendu de leur ronde d’inspection après chaque mission. Les données, images et mesures transmises permettront au jury d’affiner son évaluation dès la fin de l’épreuve.
Autre nouveauté, les missions se dérouleront au rez-de-chaussée et au premier étage du site de compétition, obligeant les robots à emprunter les escaliers pour poursuivre leurs rondes d’inspection.
La certification ATEX au cœur de la compétition
« Le principal objectif du Challenge ARGOS est de mettre au point des robots capables d’opérer dans des atmosphères potentiellement explosives. La certification ATEX est aujourd’hui une priorité et un prérequis à toute évaluation du potentiel de la robotique dans l’industrie pétrolière et gazière », soulignait Alain Goulois - Président du jury ARGOS et directeur de la R&D de l’EP jusqu’en 2014 – lors de son discours de clôture de la 1ère compétition. Dix mois plus tard, le jury sera particulièrement attentif aux solutions proposées par les équipes relatives à la norme ATEX pendant la présentation des dossiers techniques. Un défi d’envergure mais incontournable !