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Face aux critiques concernant sa présence au Myanmar (ex-Birmanie), Total, dans ses opérations dans le pays a toujours veillé au respect des droits de l’Homme et à participer au développement socio-économique de la région. Une position relayée ce mois-ci par la conférence internationale du Women’s Forum, qui a invité le Groupe en tant qu’ « investisseur responsable » dans ce pays en plein changement…
Pour la première fois depuis sa création en 2005, le Women’s Forum se tenait cette année au Myanmar. Les 6 et 7 décembre, décideurs économiques et politiques, représentants de la société civile et universitaires sont donc venus débattre des principaux enjeux socio-économiques mondiaux d’un point de vue féminin. Le prix Nobel de la paix, Aung San Suu Kyi, ou la directrice du Fond Monétaire International, Christine Lagarde, faisaient partie des intervenants.
Principal investisseur occidental dans le pays et acteur engagé de la féminisation de l’industrie, Total a également pris part aux débats. Le président-directeur général du Groupe, Christophe de Margerie, a ainsi été invité à participer à une table ronde intitulée « Comment être un investisseur responsable au Myanmar ». Une reconnaissance du travail accompli par Total dans ce pays depuis son arrivée en 1998, que ce soit en termes de respect des droits de l’Homme et des conventions internationales du travail, que de contribution au développement socio-économique des Birmans.
Avant même le début de la production sur les champs de gaz offshore de Yadana, au large du Myanmar, Total a mis en place un programme visant à assurer accès aux soins et à la prévention, éducation, développement économique et infrastructures pour les communautés vivant à proximité de la zone du pipeline reliant la plateforme de gaz à la capitale thaïlandaise, Bangkok.
C’est dans cette région que le PDG de Total s’est rendu, le 7 décembre après le Forum, pour rencontrer les populations bénéficiant du programme. L’occasion pour lui de revenir sur l’origine de la présence du Groupe dans le pays et de partager sa vision d’un développement partagé.
[Vidéo] L'interview de Christophe de Margerie au Myanmar
L’expérience du Myanmar a rendu Total plus conscient de l’influence positive que l’entreprise peut exercer en matière de développement socio- économique dans les régions où elle est présente. Une enquête extérieure, menée en 2010, a révélé que 94 % des foyers de la région du pipeline avaient reçu l’assistance du programme et que 96 % d’entre eux en avaient une perception positive.
Sous la pression internationale, le Myanmar a entamé une transition politique, se traduisant par une normalisation des rapports avec les pays occidentaux (visite du président américain Barack Obama en 2012, levée des sanctions économiques européennes en 2013…).