Réduction du brûlage : Total récompensé pour ses efforts

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Près de 350 millions de tonnes d’émissions de gaz à effet de serre en moins par an… Voilà l’ampleur du changement que veut impulser la Banque mondiale à travers son initiative visant l’élimination du brûlage de routine d’ici 2030. « C’est une quantité considérable, explique Anita George, directrice du pôle Energie et Industries extractives de la Banque mondiale. Cela équivaut aux émissions de 77 millions de voitures. » Une initiative à laquelle Total a largement adhéré puisqu’elle en était la première entreprise signataire l’an dernier. Un an plus tard, le Groupe figure parmi les partenaires du GGFR* récompensés pour leurs efforts lors de la réunion qui s’est tenue le 9 septembre en Russie. Sa filiale nigériane vient en effet de recevoir un award pour avoir mis fin au brûlage de routine du gaz sur le champ offshore d’Ofon. Le gaz associé à la production de pétrole est désormais comprimé et exporté à terre vers l’usine Nigeria LNG. Cet arrêt a permis de réduire de 10 % le volume de gaz brûlé par les activités Exploration & Production du Groupe. Aujourd’hui, Total fait donc partie des majors sur lesquelles la Banque mondiale peut compter pour en rallier d’autres à son initiative. Pour autant, le défi reste de taille : valoriser ce gaz associé plutôt que de le brûler nécessite, entre autres, de développer des réseaux de distribution dans les pays qui n’en sont pas encore dotés. Le GGFR offre donc l’un des espaces propices à la collaboration nécessaire entre États et secteur privé pour réduire le brûlage.

*Global Gas Flaring Reduction Partnership : Partenariat Mondial pour la Réduction des Gaz Torchés
 

Interview d'Anita George, directrice du pôle Energies et Industries extractives de la Banque mondiale

Pour en savoir plus sur la réduction du brûlage, consulter notre animation pédagogique

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