Total et Babyloan : de belles histoires à écrire

14/11/2016

Francis habite au Kenya, avec sa femme et ses cinq enfants. Il travaille dans le secteur du transport. Grâce à Total et Babyloan, il espère pouvoir construire un biodigesteur (un dispositif fabriquant du biogaz à partir de matière organique). L’objectif ? Valoriser les déchets organiques domestiques tout en économisant de l’argent, pour assurer la stabilité financière de sa famille.

Bertha a 52 ans. Dans son village du sud du Pérou, elle élève des moutons et des vaches. Grâce à Total et Babyloan, elle espère pouvoir bientôt acheter un chauffe-eau solaire. Un investissement qui améliorera son quotidien, celui de son mari et de ses deux enfants, tout en préservant l’environnement.

Nous pourrions aussi vous parler de Lydia, Jackson, Placido ou bien d’autres. Leur point commun ? Avec l’aide de Total et Babyloan, ils souhaitent écrire l’histoire du micro crédit qui leur a permis d’améliorer leur quotidien. Mais qu’est-ce qui unit une major pétrolière et gazière au leader européen du crowdfunding ? La volonté d’accélérer l’accès à l’énergie aux plus défavorisés et les solutions de financement associées. Le fondateur de Babyloan, Arnaud Poissonnier, revient sur l’origine de ce partenariat.

Qu’est-ce que Babyloan ?

Arnaud Poissonnier / Un site web, créé en 2008, qui permet au grand public de prêter de l'argent à des micro-entrepreneurs aux quatre coins du monde. Sur Babyloan, vous pouvez choisir d’aider un micro-entrepreneur dont le projet vous plaît et lui prêter une somme d’argent de façon désintéressée. C’est ce qu’on appelle un « prêt solidaire » et, une fois votre argent remboursé, vous pourrez le prêter à nouveau pour soutenir un nouveau projet. Ainsi, votre argent circule : avec la même somme initiale, vous pouvez financer plusieurs personnes et favoriser l’entreprenariat des populations locales.

Comment avez-vous rencontré Total ?

A. P. / Au forum Convergences dont le but est de réunir acteurs privés, publics, solidaires, académiques et médiatiques autour de la lutte contre la pauvreté, l’exclusion et les changements climatiques. La conversation s’est ouverte naturellement, nous partagions le constat des difficultés d’accès à l’énergie de certaines personnes vivant en zones rurales ou périurbaines en Afrique, Amérique du Sud ou Asie, notamment à cause du manque de solution de financement adaptée. Nous nous sommes très vite retrouvés sur un projet : développer la première plateforme de financement participatif de microcrédit spécialisée dans l’accès à l’énergie.

Où en êtes-vous aujourd’hui ?

A. P. / La plateforme est en ligne et 53 projets ont déjà été financés. Côté prêteur, c’est une thématique qui fonctionne bien ! Aujourd’hui, notre défi principal est de trouver des instituts de micro-finance sur le terrain qui répondent à nos critères et qui peuvent financer des projets d’accès à l’énergie. Nous sommes très sélectifs pour garantir au maximum le taux de remboursement. Nous avons démarré avec deux acteurs au Kenya et au Pérou mais prospectons dans plusieurs pays en Afrique, en Asie et en Amérique Latine pour alimenter la plateforme et aller beaucoup plus loin. Pour cela nous avons besoin de vous !