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« Une décision historique prise par l'une des plus importantes compagnies
pétrolières. » C’est en ces termes que l’Unesco a tenu à saluer, le 3 janvier dernier, la position de Total qui se refuse à intervenir sur les sites du patrimoine mondial naturel répertoriés par l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture.
Cet engagement avait été pris en juin 2013 par Christophe de Margerie. Il affirmait « la volonté du Groupe de ne pas mener d’activités d’exploration ou d’extraction de pétrole et de gaz dans le périmètre des sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial naturel de l’organisation internationale à la date du 4 juin 2013 ». Une position réaffirmée par une lettre envoyée à l’Unesco au mois de décembre.
«Cet engagement est un élément supplémentaire de notre politique environnementale. Total a toujours œuvré pour la protection de la biodiversité et nous continuerons à protéger les écosystèmes partout où nous intervenons », précise Bertrand de Nadaillac, directeur délégué environnement-santé du Groupe. Depuis 2005, il existe en interne une politique Biodiversité. Elle érige en principe fondamental le fait de minimiser l’impact des activités du Groupe et de porter une attention particulière aux zones où la biodiversité est riche ou vulnérable.
Si certaines ONG environnementales ont pu voir dans le permis d’exploration obtenu en République démocratique du Congo une volonté d’opérer dans le parc naturel de Virunga, riche de la plus grande population de gorilles au monde, la réponse est claire. Total s’est engagé dès mai 2012 à ne pas intervenir dans la réserve.
Pour en savoir plus :
http://total.com/fr/societe-environnement/environnement/impacts-locaux/biodiversite